RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, APPEL À UNE MEILLEURE PROTECTION DES TOURBIÉRES PAR L’ONU

Pourquoi cette pétition est importante Cette pétition est lancée pour attirer l'attention du Secrétaire Général des Nations Unies sur l'urgence de mieux protéger les tourbières, des écosystèmes fragiles et vitaux pour notre planète. En tant que citoyens engagés et préoccupés par l'avenir de notre environnement, nous demandons des actions significatives pour préserver ces zones, vitales pour l’avenir de l’humanité. Méconnus du grand public, ces écosystèmes naturels ne couvrent que 3% de la surface terrestre. Mais ils captent 1/3 du dioxyde de carbone piégé dans les sols. Leurs dégradations laisseraient échapper des milliards de tonnes de CO2. Ce qui conduirait probablement notre planète à devenir invivable.

Philippe Assompi

7/30/20232 min read

Les tourbières sont des écosystèmes uniques qui jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la conservation de la biodiversité et la protection des ressources en eau. Elles sont des puits de carbone naturels, stockant des milliards de tonnes de carbone. Cependant, ces écosystèmes sont menacés par l'exploitation industrielle, l'urbanisation et le drainage pour l'agriculture. Ce qui entraîne leur destruction rapide à l'échelle mondiale. D’autre part, de nombreuses études véhiculent l’idée que les sous-sols de ces espaces tourbeux sont riches en pétrole, en gaz et en différents métaux. Dans un monde où les finances et l'économie dominent tous les aspects de la société, il appartient à l'Organisation des Nations Unies (ONU) d’accorder une attention particulière aux sites vulnérables. La destruction des tourbières, ne serait-ce que partielle, aura des conséquences catastrophiques et irréversibles pour le climat.

Signez cette pétition pour :

• Sensibiliser le Secrétaire Général de l'ONU à l'importance des tourbières pour le bien-être de la planète et des générations futures.

• Demander la mise en place de mesures concrètes visant à protéger et à restaurer les tourbières endommagées.

• Encourager le partage des expériences et la coopération internationale pour une gestion durable des tourbières à l'échelle mondiale.

• Donner à la tonne de Carbone séquestrée une valeur proportionnelle à l’urgence climatique

• Appeler à une augmentation des financements pour soutenir les initiatives de préservation des tourbières dans les pays en développement.

• Former, éduquer les habitants des pays hébergeurs des tourbes à vivre en harmonie avec leur environnement.

• Créer une entité onusienne composée d’experts et de scientifiques pour veiller en temps réel à la santé des tourbières.

La création d’un organe par l’ONU pour mieux suivre les tourbières est impérative quand on sait que toutes les institutions internationales, y compris les Conférences des Parties (COP), sont infectées par de lobbystes. Ils pèsent sur tout et rien ne se conclut sans leur approbation. C’est pourquoi nous citoyens de ce monde, soucieux de l’avenir de notre planète, appelons vivement le Secrétaire Général de l'ONU à :

• Faire de la protection des tourbières une priorité mondiale en insistant sur leur rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique et la conservation de la biodiversité.

• Encourager les États membres de l'ONU à adopter des politiques et des réglementations nationales visant à protéger les tourbières et à empêcher leur destruction.

• Veiller à la transparence pour que les pratiques corrompues n’interfèrent pas sur la gestion des tourbes.

En signant cette pétition, nous exprimons notre profonde préoccupation face à la dégradation des tourbières à travers le monde. Nous appelons le Secrétaire général de l'ONU à prendre des mesures immédiates pour renforcer la protection des tourbières et à mobiliser la communauté internationale dans cette cause vitale pour notre planète. Agir maintenant pour préserver ces écosystèmes précieux est essentiel pour garantir un avenir durable pour tous. Pour la postérité, ce serait un échec pour Monsieur António Guterres si son mandat à la tête de l’ONU arrivait à son terme sans que ne soit résolue la question du 1/3 du dioxyde de carbone piégé dans les sols tourbeux.

Philippe Assompi

Lanceur d’alerte