L'apocalypse climatique ou l’effet catastrophique de la libération des 30 milliards de tonnes de CO₂ des tourbières du Congo.
Depuis des temps immémoriaux, les écosystèmes tourbiers du Congo ont joué un rôle crucial dans la régulation du climat mondial, agissant comme d'immenses réservoirs de carbone, contribuant ainsi à maintenir l'équilibre fragile de notre planète. Cependant, ces précieuses tourbières sont désormais menacées. Alors que le monde s'efforce de respecter le seuil critique des deux degrés Celsius d'augmentation de la température mondiale. Cette menace met en lumière un défi majeur et urgent qui nécessite une action immédiate et concertée de la part de la communauté internationale.
Philippe Assompi
3/5/20242 min read
Un défi majeur pour ne pas dépasser le seuil des deux degrés envisagé à la COP28
Depuis des décennies, les écosystèmes tourbiers du Congo ont joué un rôle crucial dans la régulation du climat mondial en emprisonnant près de 30 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Cependant, une menace grandissante plane sur cette réserve de carbone essentielle à l'équilibre climatique de la planète : la libération soudaine de ce gaz à effet de serre.
Alors que la COP 28, laquelle s'est tenue à Dubaï en 2023, a mis en évidence la nécessité de ne pas dépasser le seuil critique des deux degrés Celsius d'augmentation de la température moyenne mondiale, l'impact potentiel de la libération massive du CO₂ séquestré dans les tourbières du Congo pourrait avoir des répercussions bien au-delà de ce seuil.
La conversion des 30 milliards de tonnes de CO₂ en degré Celsius est impérative
Des estimations préliminaires suggèrent que la conversion des 30 milliards de tonnes de CO₂ stockées dans ces tourbières pourrait entraîner une augmentation de température pouvant avoisiner la dizaine de degrés Celsius. Cette libération massive de gaz à effet de serre aurait des conséquences dévastatrices pour le climat mondial et les écosystèmes, dépassant largement les objectifs fixés lors de la COP 28.
Les experts mettent en garde contre les effets en cascade que cette augmentation de température pourrait déclencher, notamment la fonte accélérée des glaciers, l'élévation du niveau de la mer, des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et des perturbations majeures des écosystèmes terrestres et marins.
La société civile congolaise, un partenaire sûr et fiable
Face à cette menace réelle, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour préserver les écosystèmes tourbiers du Congo pour éviter une libération catastrophique de CO₂. Des mesures de conservation et de restauration de ces tourbières doivent être mises en œuvre de toute urgence, le maître mot étant la transparence. Cela exige l’implication de la société civile congolaise dans la gestion de ces tourbières, la préservation de ces précieux puits de carbone dans les conditions optimales étant vitale pour l’avenir de l’humanité.
La préservation des écosystèmes tourbiers du Congo représente un impératif, incontestable dans la lutte contre le dérèglement climatique, la libération potentielle de milliards de tonnes de CO₂ stockées dans ces tourbières pourrait déclencher une catastrophe climatique aux proportions inimaginables, dépassant de loin les objectifs fixés lors des sommets internationaux tels que la COP 28. Pour éviter ce scénario cauchemardesque, il est essentiel que la communauté internationale intensifie ses efforts pour protéger ces précieux puits de carbone, en impliquant activement la société civile congolaise dans la gestion transparente et durable de ces écosystèmes vitaux. L'avenir de notre planète et de l'humanité elle-même dépend de notre capacité à relever ce défi avec détermination et urgence.
Il faut arrêter l’ordre kleptomane établi au lendemain des indépendances des pays africains si on veut sauver les tourbières du Congo.
Philippe Assompi